mercredi 22 septembre 2010

Oui, mais moi

Les Oui, mais moi, ces gens incapables d'objectivité, qui trouvent le moyen de tout lier à leur petit nombril et, qui plus est, sentent le besoin de nous en faire part à tout moment, je souhaite les exterminer. Vraiment. Purement et simplement. Je ne les exterminerais pas de la vie entière, seulement de la vie académique à la faculté d'éducation où ils prolifèrent sans retenue. C'est raisonnable comme souhait je crois. Il me semble que ça profiterait à la société québécoise d'avoir des enseignants formés dans des facultés d'éducation où 1/4 du temps de cours n'est pas consacré à l'étalage gluant du soi de tout un chacun.

Vous direz qu'en matière de narcissisme, la rédaction d'un blog est une pas pire entreprise. Soit, mais je n'oblige personne à me lire et surtout, je ne tends pas de piège en faisant miroiter autre chose que mon reflet. Je ne prétends pas, par exemple, traiter de façon scientifique le phénomène de l'immigration au Québec et son incidence en éducation pour vous coincer par la suite avec la lecture du CV (sur Powerpoint!) d'une nouvelle arrivante quelconque pendant 2 heures.

Ah! puis je suis dans les questionnements de maitrise et de bourses ces jours-ci. Je propose de rédiger un mémoire sur le culte du ressenti dans les «sciences» de l'éducation?