C'est drôle, j'ai cette chanson de Schubert dans la tête depuis un mois: Der Hirt auf dem felsen. Vous savez, ce lied absolument merveilleux dans lequel un berger raconte combien il espère que, quand le printemps arrivera finalement, il pourra entendre autre chose que l'écho de sa propre voix... J'dis ça de même.
Juché sur le plus haut rocher,
Les yeux plongés dans la vallée,
Je chante,
Et l'écho monte
Des profondeurs,
S'élève des sombres ravines.
Plus ma voix porte
Plus elle me revient, claire,
D'en-bas.
Ma bien-aimée demeure si loin!
Avec toute mon ardeur
Je l'appelle d'ici.
Mais un noir chagrin me consume,
Ma joie s'en est allée,
Tout espoir m'a quitté en ce monde
A tel point je suis seul.
Ce chant résonnait avec tant de nostalgie
Dans la forêt nocturne,
Qu'il élevait les coeurs vers le ciel,
D'un pouvoir merveilleux.
Bientôt ce sera le printemps.
Le printemps, mon espoir.
Il me faut maintenant
M'apprêter à partir.
Les yeux plongés dans la vallée,
Je chante,
Et l'écho monte
Des profondeurs,
S'élève des sombres ravines.
Plus ma voix porte
Plus elle me revient, claire,
D'en-bas.
Ma bien-aimée demeure si loin!
Avec toute mon ardeur
Je l'appelle d'ici.
Mais un noir chagrin me consume,
Ma joie s'en est allée,
Tout espoir m'a quitté en ce monde
A tel point je suis seul.
Ce chant résonnait avec tant de nostalgie
Dans la forêt nocturne,
Qu'il élevait les coeurs vers le ciel,
D'un pouvoir merveilleux.
Bientôt ce sera le printemps.
Le printemps, mon espoir.
Il me faut maintenant
M'apprêter à partir.
La version de Beverly Sills (le soprano colorature qui chantait avec les Muppets!)