dimanche 26 août 2012

R+ENTRER+COMPLÉMENT DE LIEU

Le verbe RENTRER se construit habituellement avec un complément indiquant le lieu. Or, pour rentrer cette année, il faudrait d'abord que je sache où le faire. Bien que Bob dise qu'il s'agisse d'un verbe intransitif, c'est tout de même un verbe exigeant un ancrage géographique clair. J'ai pas la force de demander un second avis, mais à mon sens, le complément spatial est bel et bien essentiel quand il faut rentrer.

J'évacue les considérations temporelles du préfixe RE-, supposant une répétition de l'acte, ça deviendrait vite intolérable. Cela supposerait-il que je répèterais le geste d'entrer au même endroit ou celui d'entrer à nouveau tout simplement, et ce, peu importe l'endroit?
 
En somme, je suis précaire et ma rentrée 2012 ressemble tristement à celle de 2011 et se voit circonscrite à un ensemble confus de lettres adressées à mon nom, de codes supposés me représenter et de tentatives très peu fructueuses d'obtention de contrat en cliquant sur des boutons «choisir» virtuels sans obtenir de résultats réels.

Demain, je déplacerai ma chair avec des preuves de compétence non virtuelles. Peut-être pourrais-je alors rentrer ailleurs que dans un mur bureaucratique.

4 commentaires:

Le professeur masqué a dit…

Poche.

Capitaine Hurlevent a dit…

Comme vous dites, oui.

Mme Prof a dit…

Faut déménager en Outaouais. La région n'est pas excitante, mais on risque de vous laisser choisir un poste... peut-être un contrat si vous n'êtes pas chanceuse...

et c'est vrai!

Capitaine Hurlevent a dit…

Mme Prof: Vous n'êtes pas la première à me le dire. Ne pas être viscéralement attachée à Montréal, ce serait tentant.